Globalement, on peut dire que si la perte de cheveux dépasse la repousse de ceux-ci de façon durable, on pourra effectivement parler d’alopécie. Il s’agit généralement d’un processus progressif qui selon les cas ne sera décelé qu’après quelques mois, voire quelques années.
Un bon indicateur permettant de mesurer le trouble est d’observer la quantité des cheveux perdus quotidiennement. Si la perte dépasse de façon régulière 100 cheveux par jour, on aura certainement affaire à une forme d’alopécie. Un médecin pourra d’ailleurs corroborer cette hypothèse. Plus le traitement sera enclenché tôt, plus un grand nombre de cheveux pourront éventuellement être protégés contre la chute.
La forme la plus fréquente de perte de cheveux est la chute de cheveux héréditaire (connue sous le nom d’alopécie androgénétique). En France, plus de 10 millions de personnes souffrent d’alopécie. Les hommes sont les plus touchés, avec des chiffres dépassant les 20% chez les hommes d’une vingtaine d’années. Autour de la cinquantaine, plus de 50% des hommes en sont victimes. La perte de cheveux chez les hommes commence avec le dégarnissement des tempes, et s’étend d’année en année. De façon générale, l’implantation du cheveu recule considérablement, pour ne laisser après quelques années qu’une trace en forme de demi-couronne, parfois dotée d’une petite frange. Chez les femmes, l’alopécie androgénétique se manifeste plutôt par une chute de cheveux accrue le long de la raie. D’autres formes d’alopécie (par exemple la perte de cheveux diffuse) favorisent une perte constante de cheveux étendue sur l’ensemble du crâne.